Palestrina, Missa Papae Marcelli - Laus Polyphoniae AMUZ
28 août/20h00 Belgique / Anvers
Au milieu du XVIe siècle, la polyphonie dans la pratique religieuse a fait l’objet d’un débat animé au Vatican. Les sceptiques soutenaient que le jeu complexe des lignes chantées simultanément rendait difficile la compréhension des mots, ce qui constituait une bonne raison de bannir la musique polyphonique de la liturgie. Leur adversaire le plus notoire – selon la légende – était le pape Marcel II. Son insistance sur le fait que la polyphonie pouvait en fait être clairement comprise est peut-être la déclaration la plus remarquable de son pontificat, qui n’a duré que 22 jours.
Giovanni Pierluigi da Palestrina fut chargé d’écrire une nouvelle messe pour donner raison au pape. La Missa Papae Marcelli est une réussite à tous égards : des textures transparentes assurent la fluidité des textes sans le moindre compromis en termes de style ou de raffinement. L’œuvre est devenue un parangon de la polyphonie tridentine, inspirant des générations de compositeurs et valant à da Palestrina l’épithète de « sauveur de la polyphonie ».
Giovanni Pierluigi da Palestrina fut chargé d’écrire une nouvelle messe pour donner raison au pape. La Missa Papae Marcelli est une réussite à tous égards : des textures transparentes assurent la fluidité des textes sans le moindre compromis en termes de style ou de raffinement. L’œuvre est devenue un parangon de la polyphonie tridentine, inspirant des générations de compositeurs et valant à da Palestrina l’épithète de « sauveur de la polyphonie ».
