Concertos Brandebourgeois

20 décembre France / Rennes

Si la Chapelle du margrave Christian Ludwig de Brandebourg, grand amateur de musique et dédicataire, ne comportait pas suffisamment de musiciens capables d’interpréter cette musique virtuose et complexe, celle-ci a malgré tout pu être interprétée du vivant du compositeur. Il semble que le compositeur ait voulu offrir au margrave un éventail aussi varié que possible de son art dans le domaine de la musique instrumentale concertante, alors fort prisée dans les cours allemandes. Selon son habitude, Bach lui-même a réutilisé certaines pages de ces concertos dans de cantates profanes ou sacrées de la période de Leipzig. Tandisque le concerto n°4 évoque des sonorités pastorales avec les flûtes à bec, le n° 5 représente quant à lui la splendeur et l’ampleur souveraine, Bach apparaissant en majesté comme virtuose du clavecin.
Composée en 1739, la Suite n°2, basée sur le dialogue entre le traverso et l’orchestre (avec sa célèbre Badinerie du mouvement final) est l’aboutissement probable des précédentes compositions, jouées entre autres pour les cérémonies de cour ou de simple concerts gratuits. Premier volet d'une intégrale des Six Concerto Brandebourgeois, ce programme marque la volonté de l'ensemble de toujours sculpter et faire entendre le son propre au Banquet Céleste, tout en éclairant les personnalités musicales qui composent la direction artistique collective, désormais à la tête de l'ensemble. 
Concertos Brandebourgeois

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