CAPPELLA MARCIANA
29 octobre 2024/ Italie / Piacenza
Cappella Marciana se concentre sur la vie musicale à la basilique Saint-Marc de Venise aux XVIe et XVIIe siècles. D'Adrian Willaert à Claudio Monteverdi, de nombreux musiciens éminents se sont succédé comme organiste et maître de chapelle. Pour certains, ce poste a duré toute leur vie : Adrian Willaert l'a occupé pendant 35 ans. Pour d'autres, ce ne fut qu'une brève nomination. Quoi qu'il en soit, tous ont contribué à apporter et à soutenir la musique au sein de la basilique Saint-Marc. Toutes les pièces de ce programme y ont été jouées : en effet, des madrigaux profanes étaient régulièrement joués pendant les offices religieux. Souvent de nature amoureuse, ces pièces étaient réprimées par les autorités ecclésiastiques qui « obligeaient les Sonadori à jouer des motets et des laudes en l'honneur de notre Seigneur » plutôt que des madrigaux « plus lascifs que dévotionnels » (Baroncini Rodolfo, Contributo alla storia del violino, 1994).
Au cours de la Renaissance, le consort de violons était une formation instrumentale omniprésente, très appréciée et répandue à Venise et dans toute l'Italie. À partir des années 1550, les violons italiens trouvent progressivement leur place dans le contexte liturgique. L'apparition du consort de violons dans l'église a sans doute contribué au prestigieux développement social dont il a bénéficié tout au long du XVIe siècle. Jusqu'alors réservée aux piffari, la musique jouée dans un cadre religieux s'étend progressivement aux violonistes, dont les salaires augmentent jusqu'à dépasser ceux de leurs homologues chanteurs, notamment à la basilique Saint-Marc. En procession ou en permanence, les couleurs sonores du consort de violons participent aux célébrations liturgiques, accompagnent la dévotion quotidienne et accentuent l'atmosphère de recueillement qu'il crée.
Au cours de la Renaissance, le consort de violons était une formation instrumentale omniprésente, très appréciée et répandue à Venise et dans toute l'Italie. À partir des années 1550, les violons italiens trouvent progressivement leur place dans le contexte liturgique. L'apparition du consort de violons dans l'église a sans doute contribué au prestigieux développement social dont il a bénéficié tout au long du XVIe siècle. Jusqu'alors réservée aux piffari, la musique jouée dans un cadre religieux s'étend progressivement aux violonistes, dont les salaires augmentent jusqu'à dépasser ceux de leurs homologues chanteurs, notamment à la basilique Saint-Marc. En procession ou en permanence, les couleurs sonores du consort de violons participent aux célébrations liturgiques, accompagnent la dévotion quotidienne et accentuent l'atmosphère de recueillement qu'il crée.
